"
Bijoux et argenterie "
L’histoire
de la bijouterie tunisienne remonte à l'aube de l'ère
punique à laquelle elle emprunte plusieurs signes symboles
et formes qui se retrouvent aujourd'hui encore dans les bijoux
actuels...
La
boucle d'oreille est le bijou le plus porté en Tunisie,
à la ville comme à la campagne, par les jeunes et
les moins jeunes. On perce le lobe de l'oreille de la petite fille
dès son plus jeune âge.
De manière générale, dans les villes et les
villages, les anneaux et les boucles étaient en or, tandis
qu'à la campagne ils étaient en argent. Actuellement,
le port de boucles et anneaux d'or est quasi général.
Parmi les plus remarquables parures de poitrine qui se portent
comme des colliers figurent les enfilades de pâtes parfumées
(tel que l'ambre gris, le santal, le musc, etc..) et les longues
chaînesà larges anneaux plats " rihana "
appelées dans certains villages " chaînes-rondelles
de carottes ", à cause de la forme de leurs maillons.
Cette dernière est certainement l'un des bijoux les plus
anciens de Tunisie.
Les anneaux de chevilles est certainement l'une des plus anciennes
parures féminines,
puisque les sources de la préhistoire au début de
l'Islam en passant par la période gréco-romaine,
en font état. Général vers les années
40, exception faite de Tunis le port des anneaux de chevilles
régresse à vive allure, particulièrement
dans les villes, tandis que la campagne leur restent plus ou moins
fidèles.